« Danser, chanter, explorer ! Tel est le credo de cette 6e édition des Suds, en Hiver qui, de Arles à Châteaurenard en passant par Saint Martin de Crau et Fontvieille, réunira sur scène 250 écoliers, invitera les artistes-emblèmes de la résistance ukrainienne, fera résonner les sons nés dans les faubourgs de Luanda et de Buenos Aires, proposera une lecture du rôle du tissu à travers les âges, de la Provence à l’Iran…
Les Suds, en Hiver, c’est une tentative de saisir les mouvements d’un monde en mutation, c’est une aventure collective, le fruit d’un partenariat multiple avec des acteurs engagés sur et pour le territoire, autour de valeurs communes : le Conservatoire de Musique du Pays d’Arles, les Passagers du Zinc, le Museon Arlaten, le Cargo de Nuit, les cinémas du Méjan et de Fontvieille. C’est avec eux que nous avons imaginé et donné du sens à ce programme, et c’est grâce au soutien de nos partenaires publics et privés que nous pouvons le réaliser.
Du 8 au 12 février prochain, nous vous invitons donc à renouer, le temps d’un festival, avec la chaleur des musiques qui s’offrent en partage ! »
Source : Stéphane Krasniewski, Directeur des Suds, à Arles
Batida Dj Set
« Bienvenue dans le grand chaudron sonique des dance-floors angolais ! Mêlant kuduro, break dance, semba, electro, afro-house, instruments africains et vieux titres afrobeat, Batida (qui signifie rythme) signe la recette effervescente d’une implacable machine à faire danser.
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Le public du festival Les Suds, à Arles l’avait découvert lors d’une Nuit des Forges en 2015. Producteur, directeur artistique, DJ et chorégraphe, né en Angola et basé à Lisbonne, Pedro Coquenão utilisait pour la première fois le pseudonyme Batida sur la radio portugaise nationale Antena 3 et RDP Africa en 2007. Ce qui était à l’origine une émission radio imaginée pour promouvoir la nouvelle scène musicale africaine est devenue, plus tard, un projet collaboratif traversant les continents, faisant interagir danseurs, DJs, MCs et arts visuels. Au fil de son parcours, Batida a sorti plusieurs albums et collaboré avec de nombreux artistes tels que Konono N°1. Son dernier album, Neon Colonialismo, porté par une production électronique subtile et raffinée, compte de nombreux invités de marque dont Bonga et Mayra Andrade. »
Source : Les Suds, à Arles
LA RADIO DES SUDS, EN HIVER
« Parenthèse hivernale pour l’antenne éphémère du festival dirigée par Antoine Chao (C’est bientôt demain – France Inter). À ses côtés, un groupe de jeunes Arlésiens* invite les musiciens du festival et orchestre interviews et reportages, le temps d’une émission enregistrée en public. »
Source : Les Suds, à Arles
Shadi Fathi
« Née à Téhéran, de famille kurde, Shadi Fathi s’est initiée au daf (tambour perse sur cadre) auprès de Mehrdad Karim-Khavari, membre de la confrérie Ghaderyeh du Kurdistan. Disciple de Ostad Dariush Talai, elle a étudié́ le setâr (luth perse à 3 cordes), qu’elle a adopté́ comme compagnon de route et dont elle devenait, dès l’âge de quinze ans, interprète soliste et concertiste. À la même époque et comme l’exige la tradition de la musique persane, elle aborde l’univers des rythmes par l’apprentissage du zarb (tambour perse). Installée en France depuis 2002, elle intègre de nombreux projets, collabore avec Bijan Chemirani, Françoise Atlan ou Isabelle Courroy, et retourne régulièrement en Iran, pour puiser à la source de son art. »
Source : Les Suds, à Arles
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