Crise de l’identité collective, revendications communautaires, évolution des modèles sociopolitiques : autant de problématiques qui, malgré leur actualité et leur apparente modernité, constituaient déjà des défis majeurs dans l’Antiquité. Pour qui s’intéresse à la formation, à la transmission et à l’évolution des formes d’autoreprésentation collective, le monde romain offre défait un champ d’investigation privilégié, où les diverses communautés politiques, sociales ou littéraires n’ont eu de cesse d’interroger les fondements de leur identité en érigeant des figures modèles ou des contre-modèles.
Fruit de réflexions menées pendant plusieurs années à l’ENS de Lyon par le laboratoire junior EMCA (Étude des modèles culturels dans l’Antiquité), cet ouvrage aborde la question de l’histoire des origines de la cité et des grands hommes du passé, des pratiques sociales de la vie quotidienne ou encore de la perception des différents genres poétiques. Patronné par André Laronde, il réunit les travaux de seize chercheurs, littéraires et historiens, qui, par ces regards croisés, lancent des éclairages nouveaux sur la question de l’identité collective dans le monde romain.
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