- Le cycle Musiciens d’ici, musiques d’ailleurs est de retour ! Ces concerts mettent à l’honneur des interprètes de musiques traditionnelles du monde entier, vivant en France.
- En collaboration avec la Maison des Cultures du Monde à Vitré
Wang Li
« Wang Li vient de Tsingtao, un port des rives de la mer Jauneau Nord Est de la Chine. Après ses études en Chine, il choisit l’exil vers la France et se fait héberger par des pères séminaristes dans le monastère de Saint Sulpice. La guimbarde et la flûte à calebasse, qu’il jouait autrefois en Chine de façon simple et ludique, deviennent alors les instruments centraux de sa musique, aux résonances à la fois intimes et universelles.
La guimbarde est l’un des instruments de musique les plus anciens, que l’on retrouve dans de nombreuses cultures et traditions à travers le monde. En Chine, il existe plusieurs formes de guimbardes ; certaines sont en bambou ou en feuille de cuivre, lame et support taillés dans le même bambou ou la même feuille de métal. Le Hulusi, sorte de clarinette constituée de trois tubes en bambou et d’une calebasse, est originaire de la culture des Dai, une minorité vivant au Yunnan, au sud-ouest de la Chine. Chaque tube comporte une anche libre en métal ; le tube principal est percé de sept trous servant à jouer la mélodie, tandis que les deux autres font sonner des bourdons.
Wang Li conçoit un espace sonore de quête et de liberté, profondément humble, solitaire, et envoûtant. Ses pièces musicales sont fascinantes, mélodiques et touchantes, harmoniques et méditatives, et riches d’accents électroniques dans son exploration instinctive et rythmique du spectre sonore. »
Source : www.bretagne-vitre.com
E’Joung-Ju
« E’Joung-ju, musicienne coréenne installée en France, fait partie des artistes qui perpétuent la tradition du geomungo, grande cithare à six cordes en soie. Le geomungo aurait fait son apparition vers l’an 357 dans le royaume de Goguryeo, où il était réservé aux musiques rituelles de cour. Ce n’est qu’au IXe siècle qu’il entre dans l’espace profane puis, vers la fin du XVIIIe siècle, le geomungo commence à accompagner les gagok, ballades chantées alors très en vogue.
Trois cordes sont équipées de chevalets mobiles, tandis que les trois autres passent par-dessus 16 grandes frettes. Deux cordes sont particulièrement utilisées pour l’aspect mélodique, daehyeon et yuhyeon, et se distinguent non pas par leur registre mais par leur épaisseur et donc par leur timbre. De tous les instruments de musique coréens, le geomungo est réputé pour son esthétique harmonieuse, la perfection de ses timbres, la variété de ses contrastes, notamment entre le jeu retenu de la corde yuhyeon et la force pleine de gravité de la corde daehyeon, et enfin pour l’énergie explosive que produit le choc du plectre contre les cordes. Ceci lui a valu d’être surnommé le « chef des cent musiques ».
E’Joung-ju démontre, à travers ses concerts en France et à l’étranger, toute la richesse de cet instrument multiséculaire, qui lui permet de s’adapter à n’importe quel genre musical. »
Source : www.bretagne-vitre.com
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