- Les rencontres de chants polyphoniques de Calvi, un festival fondé en 1989 par l’association U Svegliu Calvese et l’ensemble A Filetta.
Au programme de cette première partie : La création LUMIO avec A Filetta, le chanteur égytien Abdullah Miniawy et Peter Corser (saxophone) ; ainsi que Luà, Quintina et Patrizia Bovi.
A FILETTA, ABDULLAH MINIAWY & PETER CORSER | Lumio
« La 32e édition des Rencontres de chants polyphoniques de Calvi a vu naître l’un des plus grands groupes de création vocale, composé du choeur corse A Filetta, et du chanteur hypnotique Abdullah Miniawy accompagnés par Peter Corser au saxophone, un projet qui fera certainement date. Une incroyable alchimie entre des artistes dont le parcours révèle la curiosité et la volonté de donner à leur musique, toutes les couleurs du partage ! Une étrange osmose faite de voix qui semblent venues du fond des âges pour tisser à ce carrefour qu’est la Méditerranée éternelle de nouveaux rêves, de nouvelles sonorités tout en se faisant l’écho d’antiques civilisations issues de l’Orient profond. Des souffles et des timbres qui semblent s’être entendus et mêlés par-delà montagnes et déserts, depuis des temps immémoriaux… De ce moment qui vibre encore dans les cœurs, est née l’envie d’aller plus loin pour faire émerger un métissage nouveau fait d’abandons tout autant que de conquêtes ; un chant nouveau, viscéral et généreux où chacun existe parce que tous embrassent et approuvent. »
Source : rencontrespolyphoniques.com
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QUINTINA | Canti di Corsica è d’altrò
« Quintina est un quatuor féminin de polyphonies de Corse et du monde. Les quatre chanteuses, unies par leur passion pour la beauté et la magie de l’harmonie vocale, ont une même volonté : celle de connaître et faire connaître ces chants qui, en Corse comme à travers le monde, racontent et célèbrent la vie quotidienne, de l’amour au deuil, de la paix à la révolte, des joies aux tracas, du monde pastoral à la modernité.
Le quatuor, formé en 2019, est originaire du bassin ajaccien. Les quatre jeunes femmes ont choisi de baptiser leur groupe Quintina, c’est-à-dire « la voix de l’ange », cette singularité musicale propre à la polyphonie, cette cinquième voix, aiguë et cristalline, qui jaillit parfois lorsque quatre voix résonnent en harmonie. Elle est à la fois le plus beau mystère de la polyphonie, la manifestation la plus pure de l’harmonie, et le symbole de l’unité du groupe.
Le répertoire de Quintina est une invitation à plonger au cœur de la richesse des chants polyphoniques insulaires : du profane au sacré, du populaire au savant, du traditionnel aux créations récentes issues du Riacquistu. Mais leur concert sera aussi une invitation à voyager pour découvrir des chants polyphoniques d’autres cultures et d’autres peuples à travers le monde : sardes, basques, géorgiens, bulgares ou encore tziganes. Le quatuor veut faire dialoguer la musique insulaire avec ces chants qui sont une source d’ouverture, d’évolution et d’enrichissement, mais aussi de compréhension de soi et du monde. »
Source : rencontrespolyphoniques.com
LÚA – Morgane Le Cuff & Mélanie Panaget | Une invitation au voyage
« Lùa signifie « lune » en galicien ; ses contrastes et ses reflets symbolisent la rencontre de deux chanteuses aux parcours riches et atypiques : Morgane LE CUFF et Mélanie PANAGET. Cette rencontre est une invitation au voyage…. De la Galice à l’Afghanistan, en passant par la Bretagne, les Asturies, l’Italie ou le Venezuela, le duo Lúa navigue entre improvisations et chants traditionnels, harpe, saz et pandeiro se joignent aux voix chaudes et puissantes des deux chanteuses, et composent un univers musical saisissant et chaleureux. »
Source : rencontrespolyphoniques.com
PATRIZIA BOVI, FEDERICA BOCCHINI & KATERINA GHANNUDI | Donne che cantano a Dante
« Durant sa pérégrination surnaturelle, Dante entre en contact avec de nombreux personnages féminins qui, dans son long voyage, ont une fonction souvent iconique : la femme chez Dante est presque toujours présentée avec une qualification divine, angélique, dans tous les cas, supérieure à l’homme. Béatrice est le cœur du voyage de Dante, l’amour qu’il éprouve le pousse à accomplir le chemin qui va des Enfers à l’Empyrée où il se perdra dans la lumière divine à travers l’intercession de la Vierge Marie. Les figures féminines ici décrites, ont d’autres caractéristiques, qui ne se réfèrent pas forcément à l’angélisme, mais une chose les relie : La Sirène, Lia, Matelda, Piccarda Donati, les Nymphes, toutes s’adressent à lui en chantant. Et c’est ce qui constitue le fil conducteur des chanteuses. Certains des textes sont issus du répertoire liturgique que Dante connaissait très bien, les tercets au contraire, ont été reconstruits, suivant la tradition très importante à Florence, qui consistait à utiliser des formules improvisées pour revêtir de musique, les diverses formes poétiques. Les mélodies suivent les canons de l’intonation modale inspirée du répertoire de louange florentin, mélodies que le peuple connaissait par cœur, et qui servaient de modèles, comme dans la tradition grégorienne, pour en reproduire de nouvelles. Quelques motets extrait du répertoire composé pour le monastère féminin de Las Huelgas complètent le programme. »
Source : rencontrespolyphoniques.com
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